La salle est superbe, entourée de bambous et de décors nomade. Tout en prenant un verre de bière je vois de plus en plus d’adeptes arriver, se mettent à danser sous un air de Jazz. La soirée se passe bien, Linda s’amuse et moi j’écoute cette musique enivrante tout en croquisant dans la spontanéité la demi obscurité, subjugué par le mouvement des musiciens avec leurs instruments : sax, contrebasse, tambours, trompettes. Un bien-être domine et l’artiste n’a qu’à faire valoir sa création spontanée sans penser, seulement le trait, la ligne, le mouvement. La soirée se termine avec des bruits adjacents au café. J’entends des cris et les bambous se font brasser, on tape sur les murs et le toit. Il est déjà 2 heures et 30 du matin c’est le temps de partir, je finis mon verre et je déguerpis sur le coup. Les Balinais en ont assez, ils veulent dormir. Ainsi la fête prend fin, je retourne a mon hôtel, j’ai mes croquis avec ceux-ci projets de tableaux. C’était la fin du café à Ubud pour un certain temps.
Anecdote sur Jazz café à Ubud Bali | 13.11.1998 | Indonésie
Il est 19 :00 heure et la pluie vient de commencer. J’ai un rendez-vous au café jazz de Ubud situé à environ 3 kilomètres de chez moi avec ma moto, mon imperméable et mon livre de croquis. Direction le café, à mon arrivée pas trop de monde, l’humidité est omniprésente, la verdure et les fleurs se perdent dans l’obscurité.